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À peine le tiers des personnes qui se suicident laissent des notes derrière elles qui ne donnent bien souvent qu’une explication très partielle des raisons qui ont poussé la personne à s’enlever la vie. Le désespoir de ne jamais comprendre le geste posé, la culpabilité ou la rage sont toutes des émotions avec lesquelles doivent se battre les survivants d’un suicide pendant des semaines, voire des mois.

Il est très important à ce moment de ne pas se retirer mais de maintenir un lien social avec sa famille ou ses amis pour se confier.

Les groupes de support de personnes ayant vécu des choses semblables constituent aussi un moyen précieux pour aider les survivants à passer au travers. À l’opposé d’être un signe de faiblesse, aller chercher de l’aide dans ces groupes constitue plutôt le signe d’une forte volonté de reprendre sa vie en main le plus vite possible.

Et surtout, quand ça va mieux, il faut se rappeler qu’il n’y a pas de mal à rire et à profiter de la vie à nouveau. Les pleurs et la tristesse sont une façon d’honorer la personne disparue, le fait de retrouver le goût de mordre à nouveau dans la vie en est une autre.

LE SUICIDE

On estime que neuf fois sur dix, le suicide est relié à une forme de trouble mental, généralement la dépression. En fait, plus de la moitié des personnes qui se suicident souffrent d’une forme de dépression comme la dépression majeure ou les troubles bipolaires.

C’est donc dire qu’il existe un lien étroit entre ces deux phénomènes dont le développement est toujours sujet à de multiples facteurs. On sait que certaines molécules comme la sérotonine jouent un rôle dans la dépression et donc probablement aussi dans le suicide.

Mais ces changements biologiques sont bien souvent provoqués par des bouleversements psychologiques qui nous viennent de nos relations avec les autres. C’est pour cette raison que la dépression, mais plus encore le suicide, gagne à être considéré du point de vue social.

 

Car d’une part, le type de rapport qui s’établit entre une personne et son entourage y est souvent pour beaucoup dans la décision d’une personne de mettre fin à ses jours. Et d’autre part, on estime que chaque personne qui se suicide laisse en moyenne au moins six autres personnes grandement perturbées par sa disparition. Celles-ci vivent souvent des moments extrêmement difficiles, étant sujet à des cauchemars, perdant tout intérêt pour leur activité habituelle, se coupant de leurs émotions ou développant une angoisse associée au lieu du suicide.  

Outre la famille et les amis proches, plusieurs collègues de travail ou connaissances pourront aussi être affectés à différents niveaux. Au Canada par exemple, avec près de 4 000 suicides par années pour une population d’environ 32 millions d’habitants, on estime qu’entre 40,000 et 50,000 canadiens par année sont en deuil suite à un suicide.

Or la personne qui est suicidaire ou qui fait une tentative de suicide ne veut pas nécessairement mourir. Son geste est souvent un appel de détresse lancé à son entourage. Le soutien de ses proches pour abaisser son niveau de souffrance est alors déterminant non seulement pour lui, mais aussi, comme on vient de le voir, pour l’ensemble de son réseau social.

 

Pour les jeunes adultes à travers le monde, le suicide est souvent la cause première de décès tandis qu’il vient en seconde place tout juste après les accidents de voiture pour les adolescents. Vers la fin des années 1990, plus d’adolescents et de jeunes adultes mouraient du suicide que du cancer, des maladies cardiaques, du SIDA, de maladies congénitales, d’accidents cérébrovasculaires, de pneumonies, de la grippe et des maladies chroniques des poumons réunies.

Depuis une cinquantaine d’année, l’incidence du suicide toujours chez les adolescent et les jeunes adultes aurait plus que triplé.

Lien : Réflexions sur «Le suicide chez les jeunes» Lien : TEEN SUICIDE Lien : Surviving your child’s suicide


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