Le financement de ce site est assuré par vos dons, merci!
 
Les troubles de l'esprit
aide

Dépression et maniaco-dépression

La démence de type Alzheimer

Liens
AideLien : Des spécialistes plaident pour une perception plus juste des sectes Lien : La grande illusion. Comment la sélection naturelle a créé l’idée de Dieu
Capsules originales
Outil : Expérience mystique et méditation : les corrélats neurobiologiques 

Expérience mystique et méditation : les corrélats neurobiologiques

Le « Dieu » Apple et ses dévots

Conférences vidéo estivales

Stimuler ou inactiver des régions cérébrales, d’hier à aujourd’hui

Ceux qui ne vivent pas selon les préceptes d’une religion sont soit athées, soit agnostiques. L’athée ne croit pas en Dieu et rejette activement cette croyance. L’agnostique affirme pour sa part qu’on ne peut tout simplement pas savoir si Dieu existe ou non. C’est une forme de scepticisme à l’égard de tout phénomène surnaturel basé sur l’idée que seul le monde naturel est accessible à la connaissance humaine.

LES RELIGIONS: TRANQUILLISANTS BÉNÉFIQUES OU OPIUM DU PEUPLE?

Il existe une grande source potentielle d’anxiété pour tous les êtres humains et c’est la certitude que l’on va mourir. On craint la mort parce qu’elle va à l’encontre de notre instinct de survie, parce qu’on a peur de la souffrance physique ou psychique qui peut la précéder, parce que l’on ignore ce qu'il y a après, etc.

 

Ce cadeau empoisonné de la conscience de notre finitude, les cultures humaines ont de tout temps cherché à le contrer, l’exorciser, lui donner un sens pour rendre la vie plus supportable.



Déjà dans la Grèce antique, ce sens était très différent selon les écoles philosophiques. Pour Platon, l’âme ne saurait périr après la mort. À l’opposé, pour Epicure, il n’y a pas de raison de craindre la mort car tant que nous existons, la mort n’est pas, et lorsque la mort est là nous ne sommes plus. Tout cesse donc avec la mort et par conséquent rien ne sert de la craindre.

Sénèque et les Stoïciens considéraient quant à eux la vie comme une préparation pour l’au-delà, un message que plusieurs religions allaient reprendre par la suite. Pour elles, un Dieu infiniment bon nous attend après la mort dans une joie éternelle.

Cette conception de la vie fut vivement critiquée par Karl Marx pour qui la religion est «l'opium du peuple». En d’autres termes, toute religion endort les consciences en leur faisant miroiter un illusoire au-delà, empêchant les classes sociales opprimées de s’unir pour combattre ceux qui les maintiennent dans la misère.

Quoi qu’il en soit, les religions jouent encore de nos jours un rôle non négligeable dans la cohésion sociale bien qu’elles ne soient jamais à l’abris des dérives dogmatiques et sectaires qui les ont de tout temps éloigné de leur sens étymologique rassembleur (du latin relegere, «rassembler», ou religare, «relier»).  
  Présentations | Crédits | Contact | Copyleft