Des études d’imagerie
cérébrale ont montré que les patients
souffrant de dépression ont les mêmes patterns
d’activité cérébrale que les schizophrènes à symptôme
négatif (ceux qui sont introvertis et apathiques plutôt
qu’excentriques et agités). Les régions
cérébrales où l’activité est
moindre dans les deux maladies, dans leur lobes
frontaux par exemple, correspondent
à celles qui sont reconnues pour nous donner le sentiment
d’être l’agent des gestes que l’on
pose.
De même, le schizophrène paranoïde et la
personne en phase maniaque montrent un cortex préfrontal
hyperactif. On peut d’ailleurs décrire le délire
paranoïaque comme une propension à faire des liens
entre les choses et les événements, mais à
donner à ces liens une connotation hostile, alors que
les liens faits par une personne en phase maniaque sont plutôt
euphorisants.

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