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La vision


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Aide Lien : Photoreceptors

Notre cerveau peut faire disparaître des objets immobiles


Les bâtonnets peuvent être sensibles au point de pouvoir détecter un seul photon (l’unité minimum de lumière). Ils nous permettent également de détecter une source lumineuse qui est plus d’un milliard de fois plus faible que ce que l’on voit dehors par une journée ensoleillée.

La morphologie d’un bâtonnet et sa forte concentration en pigment visuel sensible à la lumière (il y a environ 100 millions dans un seul bâtonnet !) lui permet cette sensibilité extrême à la lumière. Mais le type de connexions qu’il entretient avec les autres cellules de la rétine y contribue aussi. En contrepartie, cette sensibilité se paie au prix d’une image imprécise et sans couleur.

Lien : L'oeil humain peut-il détecter un photon isolé? Expérience : La région la plus sensible de la rétine
LES PHOTORÉCEPTEURS
LA TRANSDUCTION DU SIGNAL LUMINEUX

La conversion de la lumière en un signal nerveux compréhensible pour le cerveau s’effectuent dans des cellules spécialisées de la rétine appelées photorécepteurs.

Les photorécepteurs sont formés de quatre parties : un segment externe, un segment interne, un corps cellulaire et une terminaison synaptique.

Le segment externe est formé d’un empilement de disques enchâssés dans la membrane de la cellule. C’est sur ces disques que se trouvent les pigments sensibles à la lumière.

C’est la forme du segment externe qui permet de distinguer les deux grands types de photorécepteurs : les bâtonnets présentent un long segment externe cylindrique avec de nombreux disques tandis que les cônes ont un segment externe plus court et effilé, avec relativement peu de disques.

Ce plus grand nombre de disques dans les bâtonnets fait en sorte qu’ils sont 1 000 fois plus sensibles à la lumière que les cônes. C’est ce qui explique pourquoi, quand il y a peu de lumière comme la nuit, seuls les bâtonnets contribuent à la vision. Et l’inverse se produit à la grande lumière du jour où ce sont les cônes qui sont les plus actifs.

 

 


La rétine présente donc une double nature, capable de travailler en basse lumière grâce aux bâtonnets et en haute lumière grâce aux cônes. De plus, parmi les autres différences entre les deux types de photorécepteur, seuls les cônes sont sensibles aux différentes couleurs.
       
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Les bases moléculaires du toucher se précisent

Lorsque nous passons soudainement de la lumière à l'obscurité presque totale (en entrant dans une salle de cinéma obscure par exemple), cela nous prend un certain temps avant d'y voir quelque chose. C'est que la lumière, pour être transformée en influx nerveux, doit d'abord briser une molécule appelée rhodopsine. Or le stock de cette molécule se renouvelle assez lentement. Lorsque l'on vient d'un milieu très éclairé, il ne nous reste tout simplement plus assez de rhodopsine pour voir efficacement dans la pénombre. Il faut donc attendre que la rhodopsine se renouvelle. Pendant cette période de transition, on dit que nos yeux s'adaptent à l'obscurité.

De la même façon, lorsque vous mettez une paire de lunettes de soleil, tout d'abord tout semble teinté de la couleur des lentilles. Mais après quelques temps vous ne remarquez plus cette couleur. Vos yeux ont subi une autre forme d’adaptation, l'adaptation chromatique.

Lien : La vision nocturne
LA TRANSDUCTION DU SIGNAL LUMINEUX
LES PHOTORÉCEPTEURS

 

La porte d’entrée du système visuel est bien entendu l’œil à l’arrière duquel se trouve la rétine. Celle-ci est constituée de cellules spécialisées, les cônes et les bâtonnets, capables de convertir l’énergie lumineuse en activité nerveuse.

 

Cette conversion se fait grâce à des pigments sensibles à la lumière situés sur les disques du segment externe des cônes et des bâtonnets. Quand la lumière frappe le pigment, celui-ci change de forme, ce qui provoque une cascade de réactions chimiques dans le photorécepteur.

 

Ces réactions vont rendre la membrane des photorécepteurs moins perméable à certains ions comme le sodium. Et c’est ce changement de perméabilité qui va modifier le potentiel de membrane du photorécepteur et permettre l'émission d'un signal nerveux aux cellules de la couche suivante dans la rétine.

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