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The Immorality of Morality : Morality and the Dopamine reward SystemBrain chemical shown to induce both desire and dreadLien : Psychosis and Salience dysregulation
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Outil : le « chronomètre mental » Le « chronomètre mental »

Il existe cinq types de récepteurs de la dopamine dans le cerveau humain, identifiés D1 à D5. Ces différents types de récepteurs ne participeraient pas tous de façon égale à la quête des plaisirs. Des études ont ainsi montré que le récepteur D3 serait davantage impliqué dans le phénomène de la dépendance. Plus récemment, d’autres études ont associé l’activation du récepteur D1 de la dopamine aux effets euphorisants de la cocaïne et au désir de s’en procurer.

Lien : Neurones dopaminergiquesLien : DOPAMINE ACTION AND RECEPTORSLien : Molecular Biology of the Dopamine Receptor SubtypesLien :  Training your working memory increases your cortical Dopamine D1 receptors
Lien : A dopamine receptor gene and emotional control Lien : Researchers find a 'liberal gene'
LE RÔLE DE LA DOPAMINE

Plusieurs hypothèses ont été avancées pour tenter de cerner la relation entre dopamine et plaisir. La première et la plus simple établit un lien causal direct entre la sensation de plaisir et la dopamine. En d’autres termes, l’augmentation du taux de dopamine serait directement responsable de l’impact hédonique d’un comportement gratifiant.

Une modélisation du récepteur dopaminergique et de la protéine G associée.

D’autres expériences, en particulier celles montrant que l’augmentation de l’activité dopaminergique précède le comportement gratifiant, ont toutefois remis en question ce modèle. L’hypothèse que la dopamine agirait comme un facteur facilitant l’apprentissage a alors vu le jour. Selon ce modèle, la quantité de dopamine relâchée par notre cerveau avant une activité serait un reflet du potentiel de plaisir de ce comportement. Selon que l’expérience s’avère plaisante ou pas, le taux du prédicateur dopamine s’ajusterait à la hausse ou à la baisse.



Toujours selon ce modèle, l’apprentissage permettrait à la réponse dopaminergique d’être transférée d’un stimulus inconditionnel (le thon pour votre chat) à un stimulus conditionné (le bruit de l’ouvre-boîte). Cette hypothèse accorde donc à la dopamine un rôle central dans notre façon d’apprendre à retenir les sources de gratification.

 

D’autres recherches encore ont remis en question ce rôle de modulateur de l’apprentissage de la dopamine. En particulier celles où l’on a découvert que le taux de dopamine diminuait lors d’expériences d’autostimulation chez le rat, et ce, même si l’animal continuait à presser de façon compulsive le levier qui stimulait leur cerveau.

D’où une nouvelle hypothèse qui relie plutôt la dopamine à la nouveauté et à son pouvoir d’augmenter la motivation de l’animal à approcher l’objet gratifiant. Ce ‘’pouvoir incitatif’’ serait une composante distincte de ce que nous appelons couramment la « recherche du plaisir ». Autrement dit, le système dopaminergique serait nécessaire pour vouloir l’objet gratifiant, mais pas pour l’aimer ou pour apprendre à retenir de nouvelles sources de plaisir.


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