D’autres
expériences, en particulier celles montrant que l’augmentation de
l’activité dopaminergique précède le comportement gratifiant,
ont toutefois remis en question ce modèle. L’hypothèse que
la dopamine agirait comme un facteur facilitant l’apprentissage
a alors vu le jour. Selon ce modèle, la quantité de dopamine relâchée
par notre cerveau avant une activité serait un reflet du potentiel de plaisir
de ce comportement. Selon que l’expérience s’avère plaisante
ou pas, le taux du prédicateur dopamine s’ajusterait à la
hausse ou à la baisse. Toujours selon ce modèle,
l’apprentissage permettrait à la réponse dopaminergique d’être
transférée d’un stimulus inconditionnel (le thon pour votre
chat) à un stimulus conditionné (le bruit de l’ouvre-boîte).
Cette hypothèse accorde donc à la dopamine un rôle central
dans notre façon d’apprendre à retenir les sources de gratification.
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