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Le plaisir et la douleur
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La quête du plaisir

L'évitement de la douleur


Liens
AideLien : L’être biologique : Douleur et plaisirLien : The Behavioral Approach System & The Behavioral Inhibition SystemLien : conférence sur le plaisir dirigée par Jean-Didier Vincent
Lien : Livre : Jean-Didier Vincent, La chair et le Diable, Poches Odile Jacob, 2000. Lien : The Autonomic Nervous System
Histoire
Histoire : Une introduction au plaisir

Du bon usage des jurons

Les écrans : libération ou esclavage ?

De quoi le stress est-il le nom ?

Faites de l’art, vous ne vous en porterez que mieux !

Notre cerveau n’a pas évolué pour gérer autant de sollicitations électroniques

Se déshabituer du bruit pour diminuer son stress et son inflammation

Lorsqu’une action est récompensée, le comportement à l’origine de cette satisfaction est renforcé. On parle alors de renforcement positif, exactement comme la nourriture qu’on donne à un chien qui vient de nous écouter.

En psychologie, on parle aussi de renforcement négatif quand quelque chose de désagréable est éliminé pour favoriser un comportement. C’est le chien qui apprend à se coucher pour diminuer la tension de la laisse que le maître tire vers le bas.

Lien : Le conditionnement opérant ou l'apprentissage instrumental
RECHERCHER L'AGRÉABLE ET ÉVITER LE DÉSAGRÉABLE

Le rôle principal de notre cerveau est de maintenir l’équilibre de notre milieu intérieur (homéostasie). Il y parvient en incitant notre corps à agir pour rétablir les déséquilibres au fur et à mesure qu’ils se créent.

Le plaisir est le moyen mis au point par l’évolution pour nous inciter à manger, à trouver un partenaire sexuel, à se protéger du froid, etc. Quand l’action est possible, le plaisir est très souvent au rendez-vous grâce au cycle « désir – action – satisfaction ».

Mais l’action peut aussi être nécessaire quand un danger nous menace. Deux solutions s’offrent alors à nous : s’éloigner du danger ou rendre cette menace inopérante. En d’autres termes, la fuite ou la lutte ! Que ce soit devant quelqu’un d’hostile ou devant un élément comme le feu, la première option envisagée est généralement la fuite. Si elle s’avère impossible ou inefficace, on essaie alors de faire face, c’est-à-dire de se battre contre l’ennemi ou de combattre les flammes.

Ces comportements d’approche et d’évitement actif sont sous contrôle de ce qu’on appelle parfois le système activateur de l’action. Il comprend deux circuits nerveux principaux qui correspondent à l’action récompensée et à l’évitement réussi.

Il y a d’abord le circuit de la récompense (ou MFB) qui s’active lors du cycle « désir – action – satisfaction ». Et il y a le circuit de la punition (ou PVS) qui se met en branle que l’on choisisse de fuir ou de lutter.

Mentionnons au passage que l’activation du PVS provoque l’activation du système nerveux sympathique et la libération dans l’organisme d’ACTH et d’adrénaline qui préparent rapidement le corps aux efforts exigés par la fuite ou la lutte.

Mais il arrive parfois que ni l’action gratifiante, ni la fuite ou la lutte ne soit possible. C’est alors que le système inhibiteur de l’action entre en jeu

Les expériences d’auto-stimulation chez les animaux s’appuient sur le renforcement positif d’un conditionnement opérant, c’est-à-dire qu’une récompense est donnée quand un certain comportement est exécuté. Des études similaires chez les humains ont montré que ces stimulations du faisceau de la récompense produisent un intense plaisir que certains ont associé à celui de l’orgasme. Des anecdotes suggèrent même que certains de ces sujets auraient développé de forts sentiments d’attraction pour les chercheurs en charge de ces expériences… Cela porte à croire que les stimulations qui renforcent un comportement chez l’animal correspondent bel et bien à un plaisir intense chez l’humain.

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