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Le plaisir et la douleur
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AideLien : Henri Laborit (1914-1995) : Éloge de la fuite, inhibition de l'action…Lien : Livres : Henri Laborit, 1914-1995Lien : L’inhibition de l’action
Lien : behavioral activation system (BAS) and behavioral inhibition system (BIS):Lien : Biological dimensions of personalityLien : The Need to Act When Faced With StressLien : Pleasure Systems in the Brain
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Expérience : Expérimentation de la cage d'inhibitionExpérience : Behavioral inhibition, behavioral activation, and affective responses to impending reward and punishment: The BIS/BAS scales.
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Travailler sans stress chronique

Henri Laborit : une pensée plus actuelle que jamais

Démystifier neuroscience et épigénétique

Éloge de la suite : un site web sur l’œuvre d’Henri Laborit

De quoi le stress est-il le nom ?

Stimuler ou inactiver des régions cérébrales, d’hier à aujourd’hui

Des croyances qui ont des conséquences bien réelles sur le corps

Faites de l’art, vous ne vous en porterez que mieux !

« La cognition incarnée », séance 12 : Influences émotionnelles de l’environnement social (complémentarité du système nerveux, hormonal et immunitaire)

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Trois séances sur le cerveau à l’UPop Montréal prochainement !

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RECHERCHER L'AGRÉABLE ET ÉVITER LE DÉSAGRÉABLE

Nos motivations les plus puissantes nous viennent de comportements ayant été bénéfiques pour notre espèce d’un point de vue évolutif. Des systèmes cérébraux spécialisés ont donc évolué pour nous procurer du plaisir lors de l’exécution de ces comportements.

Il existe deux voix majeures dans le cerveau qui concourent à l’activation des comportements : le circuit de la récompense, qui fait partie de ce que l’on nomme en anglais le « medial forebrain bundle » (MFB) et le circuit de la punition ou « periventricular system (PVS) ».

Le MFB, par le cycle « désir – action – satisfaction », et le PVS, par la réponse de fuite ou de lutte réussie, amènent tous les deux l’organisme à préserver son homéostasie par l’action et forment ce que l’on appelle le système activateur de l’action (SAA).

À ce SAA s’oppose un système inhibiteur de l’action (SIA). Son activation en condition naturelle survient devant le constat de l’inefficacité de notre action. La fuite ou la lutte nous apparaissant impossible, la soumission et l’acceptation du statu quo demeure alors bien souvent la dernière alternative pour assurer sa survie.

Le SIA est le fruit d’une évolution où il a été utile en fonctionnant sporadiquement, empêchant temporairement toute action inutile qui ne pourrait qu’empirer la situation. Pensons par exemple au petit mammifère qui se retrouve en plein milieu d’un champ et aperçoit un rapace au-dessus de lui; la meilleure chose à faire est encore de ne pas bouger et d’espérer passer ainsi inaperçu.

Or dans nos sociétés basées sur la compétitivité, nombreuses sont les personnes qui activent de façon chronique ce circuit pour éviter des représailles. L’inhibition de l’action n’est plus alors qu’une simple parenthèse adaptative entre des actions d’approche ou de retrait, mais une véritable source d'angoisse. C’est ce mal-être qui va peu à peu miner la santé de l’individu.

En effet, les conséquences négatives de l’inhibition de l’action sont nombreuses et ont été abondamment décrites : dépression, maladies psychosomatiques, ulcères d’estomac, hypertension artérielle sont les plus évidentes. Mais des dérèglements génétiques plus graves comme les cancers et l’ensemble des pathologies associées à une diminution de l’efficacité du système immunitaire sont aussi susceptible de découler de l’activation prolongée du SIA.


L’effet de motivation d’une récompense sur le comportement est universellement reconnu, bien que le rôle exact du plaisir soit encore débattu. Le plaisir est-il un facteur déterminant de l’exécution du comportement ou un simple concomitant de la réponse comportemental ? Dans un cas comme dans l’autre, la motivation qui nous pousse à agir demeure intimement liée au plaisir.

 

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