Certains de nos comportements sont
très primitifs et incapables d'adaptations. Ils nous
font réagir de façon automatique à une
stimulation externe ou interne. Ils correspondent aux besoins
fondamentaux de consommation : boire, manger, copuler. Sur
le plan neurophysiologique, c'est l'activation des structures "reptiliennes"
mettant en jeu l'hypothalamus et le tronc cérébral.
D'autres, plus sophistiqués, impliquent
le souvenir des sensations plaisantes ou déplaisantes
provoquées par nos expériences antérieures
ainsi que les moyens pris pour les déclencher.
Ils correspondent à la plupart des apprentissages
socioculturels. C'est à ce niveau qu'apparaît
l'émotion, c'est-à-dire la conscience des
ajustements cardio-vasculaires nécessaires à l'action.
Sur le plan neurophysiologique, c'est l'activation des
structures "mammaliennes "
mettant en jeu le système limbique.
Enfin, certains comportements impliquent une planification
plus élaborée. Ils font appel à l'imaginaire,
donc à notre cortex associatif, qui permet l'élaboration
d'une stratégie à mettre en uvre pour
que l'action soit plus gratifiante que douloureuse. Ils correspondent
aux capacités créatrices et innovatrices de
l'être humain. Sur le plan neurophysiologique, c'est
l'activation des structures " néo-corticales "
mettant en jeu les aires associatives du cortex cérébral. |