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L’école des profs du cégep Garneau sur les neurosciences

Certains de nos comportements sont très primitifs et incapables d'adaptations. Ils nous font réagir de façon automatique à une stimulation externe ou interne. Ils correspondent aux besoins fondamentaux de consommation : boire, manger, copuler. Sur le plan neurophysiologique, c'est l'activation des structures "reptiliennes" mettant en jeu l'hypothalamus et le tronc cérébral.

D'autres, plus sophistiqués, impliquent le souvenir des sensations plaisantes ou déplaisantes provoquées par nos expériences antérieures ainsi que les moyens pris pour les déclencher. Ils correspondent à la plupart des apprentissages socioculturels. C'est à ce niveau qu'apparaît l'émotion, c'est-à-dire la conscience des ajustements cardio-vasculaires nécessaires à l'action. Sur le plan neurophysiologique, c'est l'activation des structures "mammaliennes " mettant en jeu le système limbique.

Enfin, certains comportements impliquent une planification plus élaborée. Ils font appel à l'imaginaire, donc à notre cortex associatif, qui permet l'élaboration d'une stratégie à mettre en œuvre pour que l'action soit plus gratifiante que douloureuse. Ils correspondent aux capacités créatrices et innovatrices de l'être humain. Sur le plan neurophysiologique, c'est l'activation des structures " néo-corticales " mettant en jeu les aires associatives du cortex cérébral.

LES COMPORTEMENTS INDIVIDUELS

Pour comprendre l'origine ultime de comportements aussi familiers que la marche, l'agressivité ou l'amour, nous devons remonter aux lois fondamentales de la physique.

En particulier celles de la thermodynamique qui affirment que l'entropie va toujours en s'accroissant; une cathédrale finira par être un tas de roches, mais un tas de roche jamais une cathédrale… Par conséquent, pour qu'un organisme reste en vie dans un environnement qui est moins organisé que lui, il doit constamment trouver de l'énergie pour lutter contre ce principe.

Il s'ensuit que, pour paraphraser Henri Laborit, " la seule raison d'être d'un être, c'est d'être ", c'est-à-dire de maintenir sa structure hautement organisée dans un environnement où tout tend vers le désordre.


Cette énergie, le vivant a développé deux grands moyens de se la procurer :

  1. la soutirer directement du rayonnement solaire; c'est ce que font les plantes en utilisant la photosynthèse pour produire de l'énergie à partir de l'entropie solaire;

  2. développer des comportements pour se la procurer déjà transformée par les plantes en une source assimilable. C'est ce que font les animaux et donc l'être humain.


Pour guider ces comportements, les animaux ont développé un système nerveux qui :

  1. les informent des besoins de leur milieu intérieur;

  2. leur permet de savoir ce qui se passe dans leur environnement extérieur.


C'est par leurs sens que les animaux perçoivent le monde extérieur. Des processus cérébraux de traitement de l'information construisent alors une certaine représentation de ce monde en puisant dans le mémoire pour y greffer des valeurs affectives plus ou moins plaisantes. Vient ensuite le comportement en tant que tel impliquant un mouvement qui permet d'agir sur cet environnement pour maintenir la structure de cet organisme.

Ce diagramme montre comment la production d'un comportement particulier s'inscrit dans le cadre plus large de l'évolution :

 

 

Crédit : Jacob L. Driesen








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